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.Dès leur plus jeune âge, on apprenait aux femmes à être attentives aux besoins des hommes, en particulier de ceux à qui elles étaient unies.Une femme devait devancer les demandes et les souhaits de son compagnon parce qu’un homme apprenait très tôt à ne jamais prêter attention ou à ne jamais paraître prêter attention aux désagréments qui l’importunaient, gêne ou souffrance.Il ne pouvait demander l’aide de sa compagne, elle devait savoir quand il en avait besoin.Broud n’avait pas besoin de l’aide d’Ayla mais exprimait sans cesse ses exigences.Il inventait des choses à faire dans le seul but de lui donner des ordres : apporter un bol d’eau, attacher ses jambières.Il prétendait qu’elle était jeune et qu’elle devait apprendre, mais en réalité il se moquait qu’elle apprenne ou non, et cela ne changeait rien lorsqu’elle essayait de lui être agréable.Il voulait éprouver son pouvoir sur elle parce qu’elle lui avait résisté et que les femmes du Clan ne désobéissaient pas aux hommes.A cause d’elle, il se sentait moins qu’un homme et il la haïssait pour cela, ou peut-être savait-il à un niveau instinctif qu’elle appartenait à une espèce différente.La leçon n’avait pas été facile à apprendre mais elle l’avait apprise.Broud, avec ses exigences constantes, la lui avait fait entrer dans la tête, mais c’était Jondalar qui en bénéficiait.Ayla était toujours attentive à ses besoins, à sa présence.Il lui vint à l’esprit que c’était pour cette raison qu’elle se sentait inquiète quand elle ignorait où il était.Elle éprouvait la même chose pour ses bêtes.Soudain, comme si cette pensée l’avait fait apparaître, Loup surgit près d’elle.Elle se baissa et, sa main droite étant liée à celle de Jondalar, elle caressa l’animal de la main gauche.— Je m’inquiétais, avoua-t-elle à son compagnon, mais il a l’air content de lui.— Il a peut-être une raison pour ça, répondit Jondalar avec un grand sourire.— Quand Bébé a trouvé une compagne, il est parti.Il revenait nous voir de temps en temps mais il vivait avec les siens.Si Loup a une compagne, tu crois qu’il partira pour vivre avec elle ?— Je ne sais pas.Tu dis toi-même qu’il considère les humains comme sa meute, mais il ne trouvera de compagne que chez les loups.— Je souhaite qu’il soit heureux.Il me manquerait beaucoup, pourtant, s’il ne revenait pas, soupira-t-elle en se relevant.La plupart des Zelandonii qui les entouraient les observaient, en particulier ceux qui connaissaient mal Ayla.Elle fit signe à l’animal de rester près d’elle.— C’est un très grand loup, fit une des femmes en reculant un peu.— Oui, dit Levela, mais ceux qui le connaissent disent qu’il n’a jamais menacé personne.A cet instant, une puce décida de tourmenter le loup, qui s’assit sur son arrière-train et entreprit de se gratter.La femme eut un gloussement nerveux.— Ce n’est pas très menaçant, ça, dit-elle.— Sauf pour la bestiole qui l’embête, répondit Levela.Loup cessa soudain de se gratter, inclina la tête comme s’il entendait ou sentait quelque chose, se redressa et leva les yeux vers Ayla.— Va, lui dit-elle en faisant le signe qui le libérait.Va, si tu le veux.Il partit en courant, se faufilant entre des Zelandonii éberlués.La cérémonie suivante unissait non pas deux mais trois personnes.Un homme prenait pour compagnes des jumelles.Elles refusaient de se séparer, et il n’était pas rare que des jumelles, ou simplement des sœurs très proches, deviennent co-compagnes, bien qu’un jeune homme pût avoir des difficultés à nourrir deux femmes et leurs enfants.En l’occurrence, l’homme était âgé, bien établi, jouissait d’une excellente réputation et d’un rang élevé.Malgré tout, il y avait de fortes chances pour que le trio fût un jour augmenté d’un deuxième homme.Lorsque la fin approcha, les inévitables répétitions commencèrent à ennuyer l’assistance, surtout quand la cérémonie concernait quelqu’un que l’on ne connaissait pas.Le dernier couple fit cependant renaître son intérêt.Lorsque Joplaya et Echozar s’avancèrent, les Zelandonii eurent un hoquet de stupeur.Ils découvraient une femme grande et mince au charme exotique, avec une chevelure noire et une beauté éthérée, difficile à décrire.L’homme qui l’accompagnait n’aurait pu être plus différent.Légèrement plus petit, il avait des traits accusés et singuliers que la plupart des Zelandonii jugeaient affreux.Ses arcades sourcilières épaisses, encore accentuées par des sourcils broussailleux, saillaient comme une corniche au-dessus de ses yeux sombres, profondément enfoncés.Il avait le nez proéminent, en partie parce que son visage long et large se projetait en avant, en partie parce que ce nez lui-même, nettement dessiné, en forme de bec d’aigle mais moins étroit, était énorme, proportionné aux dimensions de la figure.Comme beaucoup d’hommes, il se laissait pousser la barbe en hiver pour garder son visage au chaud et la rasait en été.Il venait sans doute de le faire, révélant une mâchoire puissante et une absence presque totale de menton.Le visage d’Echozar était celui d’un homme du Clan, le front mis à part.Il n’avait pas le front fuyant, il n’était pas un Tête Plate.Au-dessus de ses arcades sourcilières protubérantes, son front s’élevait droit comme celui de n’importe quel homme de l’assistance.Alors que les membres du Clan étaient plutôt petits, il était aussi grand qu’un bon nombre d’hommes présents, mais avec la charpente robuste, la poitrine taurine typiques du Clan.Comme les leurs, ses jambes étaient courtes en proportion du torse, légèrement torses et aussi musclées que ses bras.Sa puissance physique ne faisait aucun doute [ Pobierz całość w formacie PDF ]
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