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.Mais pas question ! Je n'avais pas envie d'être utilisé comme un outil à baisage, et là, je ne mentais pas !- Tu en es sûr ? Même si je te laissais la direction des opérations, cette fois ?Elle s'était levée, et retirait sa robe.Charmant sourire d'invite, assorti d'une tonne d'arrière-pensées, mais tant pis.Je m'en foutais, tout d'un coup.J'ai plongé dans le stupre, avec une belle ardeur.Que celui qui n'a jamais péché me jette la première pierre.Ce coup, Je l'ai certainement touchée, la belle Dame Bleue.Peut-être même un peu froissée.Mais ça m'a détendu.Pas d'erreur.XCa beuglait, dehors.Je pouvais imaginer la scène, comme si j'y étais, et pour cause.La ronde enceinte sablée, pas très grande, et les deux types au centre, qui cherchaient à s'étriper.Chacun avec la peur, qu'il faut dompter, chacun avec l'espoir frénétique de gagner.Et de vivre.Sur les gradins de pierre, les spectateurs, excités, gueularde, gesticulants.Un maximum de militaires, quelques civils, et une pincée de Dames Bleues.Un premier rang vide, sauf d'une douzaine de gardes, armes pointées.Sait-on jamais ? Des fois que l'envie vienne à un tigre de bouffer un voyeur, pour changer ?J'attendais mon tour, dans une petite cellule crasseuse, pompeusement baptisée "loge".Ca puait, La vieille sueur, l'huile rancie, avec je ne sais quel relent sucré.Murs lézardés qui s'effritent, sièges poisseux.Dans la glace éraillée d'un petit meuble du genre coiffeuse, je pouvais contempler ma gueule morose et transpirante.Toujours le sirocco, et l'haleine du dragon s'infiltrait partout.Un linge taché pendu à un clou se balançait lentement.Je portais un joli petit short bleu, brodé de grandes étoiles roses.Les couleurs de la belle Erica.Et pour la troisième fois, je me battrais contre un short vert à croix de Saint-André noire.La marque d'une huile administrative.L'ennemi intime d'Erica.Les bagarres saignantes par personnes interposées s'inscrivaient dans le cadre d'une lutte ancienne et très sournoise.Les deux antagonistes avaient déjà dû parier l'un contre l'autre, en échangeant de grands sourires affables.Je ne sais trop de quoi j'avais envie.De tout foutre en l'air dans le coin, peut-être, mais sûrement pas de saigner une fois de plus un pauvre mec qui ne se défendrait pas assez.J'ai essayé de me secouer.Mon état d'esprit actuel, c'était très dangereux.Même un maladroit peut bénéficier d'un coup de veine.Surtout s'il se bat contre un type écœuré au départ."Si tu ne le tues pas, cagnard, c'est lui qui te tuera !" Eh oui, fallait y penser.Sinon, j'irais tout droit à l'abattoir.Les gueulasses s'intensifiaient, dehors.Ca passait en vagues roulantes.Le jeu de cons devait approcher de la fin.Bientôt mon tour.L'adversaire, je ne le verrais pas avant qu'il n'entre par la porte Est, et mol par celle de l'Ouest.Règle impérative : aucun contact avant combat, ni de près, ni de loin.Pas question que puisse s'installer même une infime atmosphère de fraternisation.Dans le fond, peut-être sage cette fougue règle.L'ennemi, c'est l'ennemi.Ne va pas t'amuser à lui trouver une gueule sympathique.Tu échanges deux mots, comme ça, et le bonhomme d'en face devient un être humain.Il faudra bien, pourtant, que tu le tues.Mieux vaut s'ignorer, en effet, jusqu'au bon moment.Dans le cercle de sable, il ne sera que l'adversaire.Le type qui veut ta peau.Ca rend les choses plus simples.Les clameurs s'étaient tues.Il ne venait plus, de l'extérieur qu'une rumeur sourde.La voix d'une foule qui bavarde, en commentant la qualité du spectacle.Quelques minutes de pause, et ce serait à moi.J'ai pris le couteau.Une sacrée lame.Longue, large, affilée à couper un cheveu.Un manche court, poli par l'usage, noire par la sueur.Je transpirais, mais pas de frousse.Aucune appréhension.Pas une miette, ça aussi, c'était con.La trouille, il en faut un peu, sinon, on n'y met pas assez de cœur."Continue à jouer les grandes coquettes, ducon, et c'est toi qu'on tirera par les pieds hors de l'Arène."Un soigneur est venu ouvrir ma porte à la volée, pour me rappelez que c'était mon tour [ Pobierz całość w formacie PDF ]
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