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.J’ai parlé avec 101.Il m’a fait encore entrer.— Il s’est souvenu de toi ?— Je crois.Nous n’avons pas vraiment parlé.Il m’a dit, il m’a montré.j’ai eu l’impression que ce qu’il me disait était important.Mais je ne sais pas si c’est important pour nous ou pour 101 et les autres visiteurs.— Mais Dick’s Landing ? Et le Winnishiek ?— Il m’a indiqué un site.Il m’a montré où aller.Je ne sais pas ce qu’il y a, là.Ou plutôt si, je le sais, du moins en partie.Il y a un endroit appelé Goose Island.Trois des visiteurs sont là.Mais je ne sais pas pourquoi c’est important.Ça l’est, c’est tout ce que je sais.C’est ce que 101 m’a fait sentir.Que je dois aller là-bas.Je veux que tu viennes avec moi, Kathy.S’il y a quelque chose d’important, tu devrais être sur le coup au départ.Tu fais le reportage sur ces visiteurs depuis le début.— D’accord, dit Kathy, aussi vite que je pourrai.Je vais partir tout de suite.Indique-moi le chemin, dis-moi comment trouver ce Dick’s Landing.Je serai là dans quelques heures.41.MINNEAPOLISDepuis des jours, ils veillaient mais à présent la veille prenait fin.Le groupe d’Amoureux, qui le jour de l’atterrissage du visiteur sur la piste de l’aéroport avait rompu les barrages pour se précipiter sur le terrain, se leva en silence et regarda tristement le visiteur s’élever lentement et s’envoler.— Nous avons échoué, dit un jeune homme décharné aux cheveux en broussaille et à la figure ascétique.— Nous n’avons pas échoué, protesta la fille svelte à côté de lui.Il a senti notre amour.Je sais qu’il a senti notre amour.— Mais il n’a donné aucun signe.Il ne nous a pas enlevés.Il en a enlevé d’autres.Un des nombreux gardes de l’aéroport qui surveillaient les barrières disposées autour du visiteur, déclara sans s’adresser à personne de particulier :— Allez, circulons.C’est fini, maintenant.Rentrez tous chez vous, allez.— Nous sommes déjà chez nous, riposta le jeune homme au visage d’ascète.La Terre, c’est chez nous.L’Univers, c’est chez nous.— Je ne comprends pas ces gosses, dit le garde à un camarade.Tu les comprends, toi ? Bon Dieu, ça fait des jours qu’ils sont là, assis, avec cet air béat.— Non, dit l’autre.Je ne les comprends pas.Je n’essaye même pas.— Maintenant dégagez, reprit le premier en s’adressant aux Amoureux.Le spectacle est terminé, les gars.Il n’y a plus rien pour vous.Le groupe se dispersa et s’éloigna lentement sur le terrain.— On n’aurait jamais dû les laisser entrer, grogna le deuxième garde.C’était contraire au règlement.Quelqu’un aurait pu être tué.— Il n’y avait pas de danger, la piste était fermée.Si nous ne les avions pas laissé entrer, nous aurions eu une bagarre sur les bras, une émeute qui aurait duré des jours.La commission a pensé que c’était la meilleure solution.Je dois dire qu’une fois dans la place les gosses se sont bien tenus.Ils n’ont jamais causé d’ennuis.— Ils l’aimaient.Ils lui manifestaient leur amour.T’as déjà entendu parler de pareille connerie ?Le premier garde grogna d’un air écoeuré.Le visiteur n’était plus qu’un point minuscule dans le ciel, à l’ouest.Dans la salle de rédaction du Tribune, Gold raccrocha son téléphone et annonça à Garrison :— Celui de la Route 12 est parti aussi.Il s’est élevé et il s’est envolé à peu près à la même heure que celui de l’aéroport.— Comme s’ils avaient reçu un signal, leur ordonnant de partir, on dirait.Je me demande ce qu’ils fabriquent.— C’est la seconde phase, dit Gold.— Comment ça, la seconde phase ?— Eh bien, la première, c’est quand ils sont arrivés et nous ont examinés.Ils en ont fini avec ça.Maintenant, ils passent à autre chose.— Qu’est-ce qui te fait dire ça ?— Je ne sais pas, Johnny.Ce n’est qu’une impression.— Ils en ont peut-être fini avec ce qu’ils sont venus faire.Il est possible qu’ils repartent dans l’espace, qu’ils se remettent en formation et qu’ils s’en aillent ailleurs.Nous ne les verrons peut-être plus.Hal Russell, chargé des dépêches, traversa la salle de rédaction.— Une nouvelle vient de tomber sur les téléscripteurs, annonça-t-il à Garrison.Ils s’en vont de partout.Pas seulement d’ici.— Téléphone donc à Lone Pine, Jim, dit Garrison à Gold.Tâche de savoir ce qui se passe là-bas.C’est tout ? demanda-t-il à Russell pendant que son adjoint téléphonait.Pas d’autres nouvelles ? Aucun indice ?— Rien.Ils s’en vont, c’est tout.Tous ceux qui sont là depuis des jours s’en vont.— Merde ! Comment est-ce qu’on va couvrir ça ? Il y a quelque chose, là.Quelqu’un doit creuser et je voudrais que ce soit nous.Je sais qu’il y a un scoop là-dedans, mais comment le trouver ?— Jay et Kathy, dit Russell.C’est eux qui en savent le plus sur les visiteurs.Ils auraient peut-être des suggestions à faire ?— Kathy n’est pas là, bougonna Garrison.Elle est partie je ne sais où.Elle m’a téléphoné hier soir, en me disant qu’elle était peut-être sur un coup fumant.Elle n’a pas voulu me dire ce que c’était.Je devais lui faire confiance.Al sera fou de rage.Il m’a pratiquement ordonné de la faire revenir de Lone Pine.Et maintenant la voilà repartie.Et Jay, où diable est-il ? Je ne le vois pas à son bureau.Est-ce que quelqu’un sait où il est ? Annie ?La secrétaire de rédaction secoua la tête.— Il n’a pas dit qu’il partait.Je ne sais pas où il est.— Il a pu aller aux chiottes, murmura Russell.Gold raccrocha le téléphone et annonça :— Les visiteurs de Lone Pine ont disparu aussi.Quelques petits restent là, ils grignotent les baies.— Qu’est-ce que Norton en pense ? demanda Garrison.— Je n’ai pas eu Norton.J’ai parlé à Stiffy.C’est lui qui garde le bureau.Norton n’est pas là.Il est parti ce matin pour aller faire du canoë dans la réserve naturelle.42.WASHINGTON, D.C.Porter attendit que tous les journalistes soient assis puis il déclara : a,— Je n’ai rien à annoncer.La plupart d’entre vous doivent savoir que les visiteurs ont disparu.Je suppose que toutes vos questions concerneront cet événement.Je vous répondrai de mon mieux, mais je doute de pouvoir vous satisfaire.— Mr Porter, dit le New York Times, l’idée qui est venue à presque tout le monde, c’est que nos visiteurs sont retournés dans l’espace, sans doute pour s’en aller ailleurs [ Pobierz całość w formacie PDF ]
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