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.Et il a encore eu la force d’appeler à l’aide.— Il s’en sortira ? demanda Baptiste qui était revenu avec une bassine emplie d’eau fumante.— Je ne sais pas.Il a perdu beaucoup de sang, mais il est vigoureux.Il faut nettoyer les plaies et le panser.Vous avez la charpie ?— Je vais vous la chercher.Elle est prête.Il repartit.Serlon remuait.Il revenait à lui.Il ouvrit les yeux puis, au bout d’un moment, son regard se fixa sur Hugues.— Vous les avez eus ? souffla-t-il.Il était d’une pâleur de cadavre et ses lèvres avaient bleui sous l’effet conjugué du froid et du sang perdu.— Pas encore.Restez calme ! Jehan et votre capitaine d’armes dirigent les recherches et fouillent le château de fond en comble.Si vos assaillants sont encore là, et je ne vois pas comment ils auraient pu s’échapper, ils les trouveront.Avec une énergie surprenante, le sire de Pirou se redressa sur un coude en grimaçant :— Aidez-moi à me mettre debout !— Non ! s’écria Hugues en le saisissant par les épaules.Vous voulez que vos assassins aient gagné ? Alors continuez comme ça, Serlon, et je vous jure que d’ici peu, vous serez aussi mort qu’il est possible de l’être !Serlon se laissa faire en marmonnant.Baptiste revenait avec la charpie.— Je vais vous soigner, maintenant.— Je veux savoir.— J’ai demandé à Jehan qu’il vienne vous faire son rapport.Il ne devrait plus tarder.— Le voilà justement, fit Tancrède qui avait entendu de légers coups sur le battant.— Éclairez-moi, je n’y vois rien.Entrez ! cria Hugues.Le maître d’armes s’approcha.— Allez-y, Jehan, l’encouragea Hugues en nettoyant la blessure à la gorge.Votre seigneur vous entend.— Les nouvelles ne sont pas bonnes, messire.Pour l’instant, nous sommes bredouilles.Il a disparu.— Pas un, mais deux, murmura avec difficulté Serlon que ses forces abandonnaient.— Vous avez entendu ? demanda l’Oriental.Ce n’est pas un mais deux hommes que vous devez rechercher.— Bien, messire.Et l’homme d’armes tourna les talons, croisant Aubré sur le seuil.La haute silhouette du moine blanc s’immobilisa en apercevant le corps de Serlon et celui du garde qui, toujours inconscient, gémissait sur sa paillasse.— Que s’est-il passé ici ? demanda-t-il.— Où étiez-vous, frère Aubré ? répondit Baptiste en s’approchant de lui.Vous n’avez pas entendu l’alerte ?— Oh, si ! Je ne suis pas sourd.Mais les alertes dans nos pays, c’est souvent.Alors s’il fallait se mettre martel en tête à chaque fois que le guet s’énerve.Où j’étais ? Je ne sais pas.Partout.Il haussa le menton en désignant Serlon.— C’est le capitaine d’armes qui m’a dit que celui-là était à l’infirmerie.— Ne te réjouis pas, marmonna la voix de Serlon.Je ne suis pas encore mort.Et je ne mourrai pas.Le moine allait répondre vertement.Hugues s’interposa :— Si vous voulez rester ici, asseyez-vous ou rendez-vous utile, mais gardez le silence ! Serlon de Pirou n’est pas en état de parler.Aubré s’approcha du soldat blessé.— Je préfère soigner plutôt que de ne rien faire en vous regardant.Qu’est-ce qu’il a eu, celui-là ?— Le jarret tranché, jeta Tancrède.— J’ai de l’opium dans mes affaires, fit le moine en se dirigeant vers la chambre de l’aumônier.Il en aura besoin à son réveil.Hugues ne répondit pas.Il finissait de nettoyer les plaies de Serlon avant de déposer de la charpie, puis de la maintenir en place par de larges bandes de tissu.— L’adversaire est dans la place, marmonna Serlon que la fièvre prenait et qui délirait.Ils étaient deux.Je sais qui c’est, Hugues.Je le sais.— Taisez-vous, Serlon ! Tancrède, aidez-moi, prenez-le sous les aisselles ! Doucement, nous allons l’allonger sur l’une des paillasses et je vais lui préparer une potion pour l’aider à combattre la fièvre.Puis, plus bas :— Ne le quittez pas des yeux et gardez votre épée au côté ! S’il a vraiment reconnu ses adversaires, il est en danger !51La lumière, ce matin-là, avait des transparences de glace.Le vent soufflait toujours du nord et, aussi loin que portait le regard, la lande était blanche de givre.Au sommet du donjon, les hommes de guet avaient enfilé d’épaisses tuniques fourrées et relevé leurs capuches [ Pobierz całość w formacie PDF ]
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