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.Mais comment nous a-t-on repérés ?— Préviens les autres.Vous allez organiser un tour pour surveiller les cabines.Il faut vérifier que le coffre ne peut pas être forcé.Il incline la tête.— Et dis à tout le monde de porter désormais le poignard et le laser-sabre.Je commence à cogiter pendant que Lou s’éloigne.Un peu plus tard, Giuse et Tava arrivent, se promenant sur le pont et je réalise soudain qu’ils sont amants… C’est écrit sur leur visage, à la façon qu’ils ont de se regarder, de se frôler, de chercher le contact de l’autre.Une bouffée de joie ! Heureux pour mon vieux copain.D’autant qu’il n’y a aucun ridicule dans son comportement, au contraire une certaine pudeur, une dignité qui m’impressionnent.L’amour, comme ça, c’est beau.En approchant de la natte confortable sur laquelle je suis allongé, un coussin sous les épaules, il croise mon regard et sourit lentement.Je trouve beaucoup de chose dans ce sourire « tu vois, c’est arrivé », « content que tu sois là », « on est assez forts pour s’en sortir ».S’en sortir ? Ça me ramène du coup à nos copains en tulipe.Apparemment ils ont perdu notre trace.Tava me sourit de loin, s’arrête pour dire un mot à Giuse et s’éloigne vers l’escalier menant aux cabines de pont.Lui vient s’installer près de moi.Tout a été si vite qu’on a dû utiliser les vêtements de récupération retapés par la léné.Pas exactement des fringues qu’il nous aurait fallu pour voyager sur un bateau de luxe.Sans redingote on a l’air un peu négligé.Ça a obligé Tava à ne pas faire usage de ses jolies robes et d’emmener des vêtements plus simples.De bon ton mais simples.Comme c’est souvent le cas avec Giuse, il a suivi le même raisonnement que moi sans qu’on échange un mot.C’est lui qui commence :— Arrête-moi si je me goure.HI utilise un raisonnement hyperlogique, n’est-ce pas ?— Exact.— O.K., alors mettons-nous à sa place.On est les deux seuls êtres « vivants ».On a disparu, que fait-il ? Rien ! La vengeance c’est un truc d’humain, pas d’ordinateur.Il se remet en attente d’un type assez astucieux pour prendre son contrôle après avoir montré son degré d’évolution.Exact ?Je remue nerveusement.— Dis donc, t’es encourageant, toi, ce matin… Il y a tout de même un truc, faudrait-il encore qu’il ait la certitude qu’on soit morts.— Ouais, le combat a eu lieu de l’autre côté de Vaha et les satellites-relais avaient sauté, je sais.Mais Siz m’a appris une chose.Quand un dijar est touché à mort, il émet pendant une nanoseconde un symbole-code avec toute la puissance de réserve.Et ce message-là il est arrivé, tu peux en être sûr.HI sait maintenant que le dijar a pété et nous avec.— Là, tu t’avances.— Statistiquement parlant, on n’avait pas le temps d’évacuer dans des conditions normales, tu le sais bien et tonton HI c’est en chiffres qu’il raisonne.Tourne ça comme tu veux il nous considère comme disparus.Sinon il aurait envoyé une sonde automatique émettant en continu, pour les gars.Ça, c’est juste et je n’y avais pas pensé.J’en prends un vieux coup au moral.Patienter ici quelques mois, à la rigueur quelques années d’accord, je m’y attendais, mais le blocus définitif…Mes yeux se perdent sur la rive, là-bas et la végétation dense aux teintes orangées, avec le vert tantôt bleuté tantôt noir des arbres immenses.Lou rapplique, m’évitant de répondre et annonce qu’un grand type s’intéresse beaucoup à Tava.Je sens Giuse se raidir et je bloque sa main, entre nous.Inutile de montrer quoi que ce soit.— Quel genre ?— Il ressemble à ceux de l’autre jour sur la place.Il est armé, d’après la déformation de sa veste de toile.Est-ce le visiteur de la cabine ? On est tous repérés, alors ? La cabine que je partage avec Lou, donc nous deux, Tava, maintenant… Ça me paraît tout de même étonnant.— Eh, attends, fait Giuse.Ce matin tu étais à l’avant et j’ai passé la matinée à étudier l’atlas dans ta cabine avec Siz… Ce serait pas moi qui serais repéré ?… Tava et moi ?Il a peut-être raison, ce qui indiquerait que c’est Tava qui a été le premier maillon…Ses vêtements ? Elle est habillée dans le même style que le jour du meeting.— Il faut partir du principe que Tava, toi et Siz vous êtes contaminés.Lou et moi on va prendre votre cabine.On verra bien.Que les gars ne quittent plus ce gus des yeux.Il faut savoir s’il est seul et ce qu’il compte faire.— Tu sais qu’il y a une escale cet après-midi, me rappelle Giuse.Qu’est-ce qu’on fait s’ils veulent embarquer Tava ?— On ne bouge surtout pas.Il faut éviter le scandale et l’attroupement.On débarque tous et on avise.Et elle s’en tient à sa nouvelle identité.Tu pourras lui faire comprendre ça ?— Elle me fait confiance, il répond simplement.— D’ici là, du calme et ne restons pas trop ensemble.Mais à portée de vue, hein ?Il va s’installer un peu plus loin.*Le bateau manœuvre impeccablement et vient aborder le quai de bois devant un gros village.Je suis installé sur le pont, apparemment indifférent à ce qui se passe.J’examine la foule sur le quai, les gars qui commencent déjà à balancer du bois sur le pont inférieur, pour la chaudière.Mes yeux dérivent vers l’agglomération, plus grande que je ne l’avais jugée d’abord.Et puis je sursaute ; on dirait… Je vais rapidement rejoindre Lou, un peu plus loin.— Regarde tout au fond, à droite et plus loin, au moins trois cents mètres, tu ne remarque pas des poteaux…— Avec des fils, c’est ça ? Oui, bien sûr.On a vu ce truc tout le long de la rive, depuis hier.Merde… Ils ont inventé le télégraphe, j’en suis sûr ! Rien d’étonnant d’ailleurs, pour l’époque c’est normal.Seulement ça veut dire que nous on est peut-être attendus ici.Ça change tout.Je reviens à la foule.Trois types sont en train d’embarquer.Ça, je parierais que ce sont des flics.Mauvais, très mauvais…— Que tout le monde se planque, la léné aussi, jusqu’au départ du bateau.Moi je reste là, on va bien voir.Lou incline la tête et s’éloigne, nonchalant, transmettre mes ordres.Vacherie de vacherie, on est coincés sur ce foutu bateau.Il faut… il faut d’abord savoir impérativement comment ils ont retrouvé Tava et savoir s’ils connaissent sa véritable identité.Et ensuite il faut quitter cette région à tout prix sans se faire remarquer.Dans son monde habituel, Tava ne craindra plus rien.Enfin je l’espère.Je ne vois guère d’autres solutions que de demander à ces flics…Ils sont en conversation avec un matelot et… vains dieux… Ils lui montrent des… Je me penche.C’est exactement ça, des dessins, des portraits robots en somme [ Pobierz całość w formacie PDF ]
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